Quand on parle de Provence, on associe tout de suite cette destination à quelques mots : soleil, vacances, ... et vin rosé. Ce vin est ancré dans l'art de vivre à la Provençale. En apéritif, lors d'un repas, il accompagne à merveille tous les plats du plus simple au plus élaboré.
Après que les raisins noirs (vendengés) arrivent au chai, on les égrappe, on sépare les baies (grains de raisin) de la rafle (partie ligneuse de la grappe).
Ensuite on foule les baies. Ces dernières éclatent, ce qui libère la pulpe, la peau, les pépins et le jus de raisin. C'est ce qu'on appelle le moût.
On va alors laisser macérer le moût dans une cuve entre 2 h et 20 h à une température entre 16 °C à 20°C. On mélange ainsi les pigments et les arômes contenus dans la pellicule du raisin avec reste.
Le moût est alors pressé pour séparer la partie solide, le marc (peau, pépin) du jus. On le met à fermenter à basse température pour préserver les arômes. C'est cette courte macération qui donne sa couleur et ses arômes au vin rosé, contrairement au vin rouge.
On emploie également une autre technique : pressurage direct, qui consiste à presser directement les grappes entières ou éraflées et de mettre immédiatement le jus clair à fermenter.